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Tout savoir sur le métier d’assistante sociale du travail

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Les entreprises et la fonction publique font face à des situations problématiques où les salariés ressentent le besoin d’être accompagnés. Qu’il s’agisse de problèmes issus de difficultés personnelles ou internes à l’entreprise, ils ont un impact direct sur le rendement du travailleur et parfois même du service entier. L’assistant social du travail intervient alors pour pallier à cet état de choses. Zoom sur le métier d’assistant social du travail, l’accompagnement qui apporte des solutions concrètes aux travailleurs.

Qu’est-ce qu’un assistant social du travail ?

Encore appelé assistant social d’entreprise, un assistant social du travail est un professionnel du service social dont la profession est protégée par la loi. Après leur formation, les assistants sociaux en général choisissent d’exercer dans des domaines très variés tels que l’immigration, l’économie sociale ou la protection de l’économie sociale. Le domaine de l’administration sociale et de l’insertion socioprofessionnelle représente l’un des débouchés du métier d’assistant social salarié. En entreprise, ce professionnel est présent dans tous les domaines d’activité de la structure pour une bonne gestion des affaires et des relations sociales. La capacité à régler les conflits est d’ailleurs essentielle pour devenir assistante sociale dans une entreprise. Il représente également un grand soutien administratif et technique pour le service des ressources humaines et la gestion des dossiers. L’assistant(e) social(e) joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de l’entreprise.

Les missions d’un assistant social du travail

Les missions de l’assistant social du travail couvrent plusieurs domaines.

Sur le plan professionnel

L’assistant social du travail est chargé d’assurer le rôle de médiateur entre les salariés et les différentes instances de l’entreprise. Il joue également ce rôle auprès des services internes. Il est à l’écoute et apporte un soutien très important aux employés qui éprouvent des difficultés dans leur milieu de travail, notamment en lien avec l’embauche ou la retraite. Lors d’un licenciement, d’une démission ou d’une mutation, l’assistante sociale du travail est chargée d’aider le salarié à mieux appréhender ces situations. Lors de la prise d’un congé parental ou d’un arrêt maladie, le salarié peut contacter l’assistant social pour savoir comment présenter sa demande. Le salarié peut également s’adresser à ce spécialiste en cas de maladie professionnelle, de stress ou d’épuisement professionnel. Il intervient aussi dans l’élaboration d’un projet de réorientation professionnelle et pour trouver des réponses liées aux prestations d’invalidité des salariés.

Sur le plan personnel

L’assistant social de l’entreprise apporte une aide individuelle à chaque salarié. Il s’assure du bien-être psychosocial du travailleur et c’est pourquoi il l’accompagne à la fois personnellement et dans le cadre professionnel. À ce titre, il conseille les salariés sur leurs problèmes personnels, souvent liés à l’entreprise, mais qui sont source de stress et peuvent conduire au burn-out. En somme, il se charge d’assurer les prestations sociales requises aussi bien d’un point de vue professionnel que personnel. Il peut par exemple aider un salarié en difficulté familiale à gérer son budget.

 

Comment devenir assistant social du travail ?

Pour l’exercice de la profession d’assistant social, un DEASS ou Diplôme d’État d’Assistant en Service Social est exigé. Celui-ci est obtenu trois ans après le bac. Vous pouvez également obtenir ce diplôme via le DUT en Carrières sociales avec option assistanat social et faire une année supplémentaire de formation à l’expertise. De nombreux instituts universitaires proposent ce DUT en deux ans, à l’instar de Paris-Descartes, Le Havre, Grenoble, Bobigny, Cholet, etc. La troisième année sera consacrée à l’obtention du DEASS.

Il est important de savoir que le prérequis principal pour exercer ce métier est l’empathie. Les assistants sociaux du travail doivent être attentifs et compréhensifs. Cela leur permet d’accompagner au mieux les salariés en situation de vulnérabilité, de précarité ou de détresse psychologique. Fait intéressant, dans 95 % des cas, les assistants sociaux sont des femmes.

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