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Comment bien choisir une banque frontalier suisse ?

banque frontalier suisse
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Les services bancaires dont a besoin un frontalier suisse sont précis. Ceci parce que ce dernier perçoit son salaire en franc suisse (CHF) et est tenu de procéder à un change pour disposer d’euros (EUR) sur son compte en banque. Ce qui lui permettrait de faire face à ses dépenses. C’est pour cela qu’il lui faut choisir une banque frontalier suisse qui puisse lui faciliter le processus. Si tel est le cas, comment doit-il s’y prendre ?

La banque frontalier suisse : quels sont les aspects à prendre en considération dans son choix ?

Pour commencer, en tant que frontalier, vous avez besoin de :

  • Un compte en France Suisse sur lequel sera versé votre salaire ;
  • Une prestation de change du CHF en EUR ;
  • Effectuer des transactions internationales (Suisse France) à faible taux ;
  • Réaliser des paiements dans les pays faisant usage de l’euro ;
  • Faire des achats en CHF en Suisse.

Pour répondre à toutes ces préoccupations, diverses manières existent pour opter pour une banque frontalier suisse, procéder aux changes et rentrer librement dans ses fonds.

Détenir une banque « physique » en Suisse et une autre en France

Ce cas de figure est plus souple vis-à-vis de vos dépenses en CHF et en EUR. Il permet aussi la mise en place des éventualités de ventes à terme de CHF (prestation de change qui favorise une fixation du taux euro/franc suisse à 30 % maximum afin de pallier à tout risque).

Par contre, faire l’option d’une banque frontalier suisse de la sorte reviens plus cher. Cela en considération des frais bancaires et des taux de change que proposent ces institutions financières. En raison des marges appliquées, ces derniers sont généralement inintéressants pour les frontaliers.

Opter pour une banque « physique » en Suisse et une digitale en France

C’est plutôt la tendance du moment. En effet, par le biais d’une institution digitale, les travailleurs ont droit à une réduction de frais. Il est noté l’absence de tenue de compte, de coûts liés à l’usage de carte de crédit ou de paiement. Néanmoins, il n’existe pas une banque frontalier suisse du genre qui prend en compte le change.

Pour ce faire, il est recommandé de vous faire accompagner par un service de change monétaire en ligne, qui bien sûr doit proposer des frais réduits. Généralement, cette procédure virtuelle est avantageuse de sorte que pour un change mensuel de CHF 5 000, à la fin de l’an vous économisez 500 voire 600 euros sur les services d’une banque traditionnelle.

Détenir une banque « physique » en France qui est à même de gérer deux comptes (un en euro et l’autre en franc suisse)

À défaut d’une banque frontalier suisse, cette option est bien pratique pour les travailleurs. En effet, ils n’auront la tête que sur une seule institution. Mais lorsqu’il s’agit des frais, cela devient compliqué, car certaines agences procèdent à des facturations élevées. Ceci surtout en cas de réception d’un virement SEPA.

C’est un système qui restreint les possibilités du frontalier. En effet, ce dernier ne peut plus solliciter un service de change en ligne même s’il remarque que les frais qui lui sont facturés par la banque sont exagérés.

Opter pour une banque en ligne en France et solliciter un service de change monétaire logé en Suisse

À la recherche d’une banque frontalier suisse, ce système reste le plus avantageux en terme de coût. Il permet d’économiser sur les frais de change et bancaire. Le change monétaire en ligne suisse permet la détention d’un IBAN suisse où le patron pourra virer la paie en CHF.

Étant un nouveau système, ce ne sont pas tous les patrons suisses qui l’acceptent. Ceci en raison de l’IBAN qui n’est pas propre au salarié. Mis à part cela, il faut retenir que son usage peut générer des problèmes aux détenteurs d’une assurance-maladie suisse pour frontaliers (LAMal).

Quelle est la relation entre les banques frontaliers suisses et leurs clients ?

Ces banques en Suisse ont des liens particuliers avec les travailleurs frontaliers. En effet, l’argent de ces derniers ne fait que transiter par leurs institutions pour ensuite se retrouver en France ou sur un site bancaire de change. Cette situation oblige ces établissements à ne pas porter un intérêt spécial à ces derniers.

Néanmoins, une banque frontalier suisse frontalier doit reconnaître que ces clients figurent comme des futurs résidents potentiels (surtout pour ceux qui détiennent des revenus importants) et qu’ils peuvent sans doute devenir des souscripteurs de 3e pilier.

Au Crédit suisse par exemple, la hausse des tarifs a été la base de sélection d’un certain type de clients frontaliers. Au même moment, des institutions à l’instar de la Raiffeisen n’autorisent pas l’ouverture d’un compte bancaire en Suisse pour les frontaliers.

Banque frontalier suisse : quelles sont les meilleures ?

En effet, certaines institutions financières procurent plus de commodités d’usage que d’autres. C’est l’exemple de l’agence Migros ou encore de l’UBS. Ces dernières sont très ouvertes pour collaborer avec les clients frontaliers avec des propositions d’abonnement mensuel satisfaisant à la clé. Les conditions de l’UBS jusqu’à ce jour semblent les plus avantageuses avec des coûts très réduits le mois pour le travailleur frontalier.

Il existe également des banques frontalier suisse d’origine étrangère. Notamment, il s’agit des institutions financières françaises à l’instar de :

  • La banque du Léman (une filiale de la caisse d’épargne) ;
  • La CA Nextbank.

Elles s’intéressent particulièrement aux frontaliers.

Il faudrait néanmoins faire attention à ces banques, car quelques-unes d’entre elles peuvent vous inciter à créer un compte auprès de leur agence en France. Ceci ne profite généralement pas au client lorsqu’il est visionné sous un aspect financier.

Comment trouver un emploi dans le département de l’Ain ?

Dans cet article, nous vous avons présenté quelques conseils pour choisir une banque suisse performante dans le cas où vous seriez frontalier avec le pays helvète, ou dans celui où vous travailleriez dans cet état par exemple. A ce titre, le taux de chômage chez nos amis suisses n’est que de 3%, ce qui équivaut quasiment au plein emploi si l’on soustrait le taux de chômage structurel, généralement considéré comme incompressible. Pour autant de nombreux français tentent, et pour certains réussissent, de décrocher un job dans ce pays. Une des raisons évoquée, outre le fait que la rémunération est bien plus attrayante qu’en Hexagone, concerne la difficulté de trouver un emploi en France. Pourtant, avec un taux de chômage à près de 8%, cet argument peut être facilement balayé.

Pour enrayer cette dynamique, des collectivités de la région ou des acteurs du secteur privé développent des solutions pour attirer davantage d’actifs. Ainsi, dans la situation où vous seriez par exemple à la recherche d’un Emploi Ain, sachez que des plateformes expertes dans le recensement des différentes offres présentes sur le marché du travail de ce département existent. Ces dernières ont été conçues de manière à ce que l’utilisateur trouve rapidement chaussure à son pied.

Effectivement, un moteur de recherche accompagné de filtres spécifiques permet de personnaliser sa demande. Vous pourrez notamment limiter le périmètre d’étude à un certain type de contrat de travail tel que le CDI, l’intérim, le freelance ou l’alternance. Ensuite, le secteur et le domaine d’activité sont également personnalisables afin de limiter la visibilité du nombre d’offres à celles qui vous intéresse. Enfin, vous pouvez bien évidemment indiquer la fourchette de rémunération souhaitée dans l’optique d’évincer toutes les propositions offrant un salaire indécent.

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