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Pourquoi les entreprises investissent-elles dans le métavers ?

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Le changement de nom de l’entreprise Facebook en Meta a été significatif pour beaucoup de spécialistes des nouvelles technologies. En déclarant investir une grande partie des ressources du mastodonte des réseaux sociaux dans le métavers, Marck Zuckerberg a mis la lumière sur une nouvelle forme d’Internet qui pourrait immerger totalement l’utilisateur dans un monde virtuel. Un monde qui offre des opportunités inespérées pour les entreprises qui désirent s’y implanter. Zoom sur l’Eldorado que pourrait représenter le marché économique des métavers.

La réalité virtuelle, une technologie qui se démocratise déjà

La possibilité d’un Métavers ayant pratiquement les mêmes codes économiques est immense. Mais, en attendant la démocratisation des métavers, c’est la réalité virtuelle qui introduit cette immersion dans un monde pixelisé pour le grand public. Certaines marques comme Balenciaga proposent des défilés en réalité virtuelle. D’autres plateformes comme PokerStars sont à la pointe de la technologie et offrent une expérience de jeu en réalité virtuelle qui transforme notre façon d’appréhender le jeu vidéo et ses possibilités sur Internet. En face d’avatars du monde entier, vous pourrez pourtant partager une table de jeu, un avant-goût du métavers fantasmé par les grandes entreprises du domaine. C’est que les métavers se proposent d’être des simulations de vies bien plus que des jeux en soi.

Une nouvelle forme de réseau social avec des salons, et pourquoi pas des bars et des rues marchandes. Mais le tout, en virtuel bien entendu.

Dans ce monde, les habits pourraient être de marques, comme les accessoires, les moyens de transport, la publicité serait aussi efficace que dans la réalité et donc des entreprises pourraient y faire leur promotion. Le métavers s’offre comme un monde vierge avec de multiples possibilités.

Le shopping dans le métavers

Imaginons un métavers fiable, assez puissant pour soutenir la connexion de centaines de milliers voire de millions d’individus. Ce métavers serait alors un monde virtuel avec ses rues, ses boutiques, ses salons de rencontres ou encore des parcs. Pour représenter les internautes, ils devront s’incarner dans des avatars virtuels. Des avatars qui pourraient acheter des chaussures dans le métavers, des t-shirts, des voitures ou encore un appartement.

Des achats immobiliers existent déjà dans les métavers existants. Les marques pourraient donc avoir l’occasion de vendre des habits numériques, donc de simples codes, comme dans la réalité. On peut alors imaginer que les pulls numériques pour les métavers seront plus ou moins chers en fonction des marques. Mais dans un monde aussi malléable que le métavers ? Comment garantir l’usage des faux ou des piratages afin de porter ces vêtements ? Par la technologie, de la cryptomonnaie et la blockchain qui ont de plus en plus de succès et qui pourraient rendre le métavers cohérent par l’impossibilité de changer des actions passées ou de casser les codes de sécurité.

Les marques commencent donc déjà à investir dans le métavers dans un objectif précis, celui de pouvoir vendre leur marque et de produits virtuels dans les différents métavers.

Un modèle qui existe déjà

Si les achats pour des accessoires en ligne qui ne sont utilisables que sur des avatars numériques peuvent sembler incongrus, ce modèle existe déjà dans le monde vidéoludique. En effet, une marque comme Balenciaga, décidément à la pointe dans ce genre de choses, a déjà entrepris en partenariat avec le jeu phénomène Fortnite, qui est un des fleurons du jeu vidéo en ligne. Ce partenariat consistait en des accessoires portables par les avatars du jeu, qui ne donnaient aucun avantage en termes de gameplay.

Un vrai achat superflu, mais qui convainc de plus en plus de joueurs dans le monde. Les MOBA, en général gratuits, basent leur modèle économique sur la vente des skins, des apparences pour les personnages jouables. Des apparences qui ne changent pas le cœur du jeu, mais seulement son aspect graphique. 

Le métavers dans quelques années aura parfaitement intégré les mœurs du jeu vidéo pour vendre des accessoires virtuels

Un comportement qui n’est pas passé inaperçu chez les marques qui ont vite saisi que ce genre d’achat était dorénavant chose commune dans le monde du jeu vidéo.

 

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